Certhiel, "Nuit"

Une petite histoire qui m'est venue hier soir. Elle pourrait se situer dans un roman que j'écrirais un jour, si je trouve l'inspiration pour inventer le monde qui accompagne nuit.
En espérant que cela vous plaise.


NUIT

Nuit, par une nuit sans lune, où seules quelques étoiles éclairent notre chemin…
Nuit, où quelques nuages peuvent nous plonger dans l’obscurité…
Nuit, qui pénètre au plus profond de notre âme…
Nuit, où le monde se couvre de noir et de gris…
Nuit, qui dissimule tous nos secrets…
Nuit, qui nous ôte toute identité…
Nuit de tous les possibles…
Nuit, où l’on frissonne…

Nuit, elle s’appelait Nuit, où se faisait appeler Nuit, elle ne se souvenait plus ce soir là. Et, cela n’avait pas d’importance, car, ici, en ce moment précis, elle était Nuit. Nuit, comme la nuit qui l’entourait…
Un désert d’herbe s’étendait aussi loin que portait son regard, pas un arbre, pas une demeure, pas un feu, pas un animal. La nuit occultait tout bruit. Un brin, deux brins d’herbe… compta-t-elle à mi-voix. Les détails s’estompaient sous son regard, une steppe uniforme l’entourait. Elle arrêta de compter. Un nuage, s’effilochant, révéla une étoile qui éclaira la scène un instant.
C’était la nuit, et Nuit était seule. Seule, blottie contre sa sacoche et une selle, elle n’avait pas allumé de feu, elle ne ressentait plus le froid, le sommeil la fuyait depuis longtemps ou le fuyait-elle ? Elle ne voulait pas se souvenir. Pour cette raison, elle aimait cette nuit qui lui procurait l’oubli.
Il faisait nuit, cette nuit lui ressemblait tant, une noir cape recouvrant la voûte céleste, une fine brume dissimulant tous ces secrets, le silence remplaçant le mensonge, et, au fond, la lumière des étoiles brillant dans ces yeux.
Nuit était enfin apaisée, pas un bruit ne bruissait à ces oreilles, un instant elle se sentit chez elle. Les nuages défilèrent sous ces yeux, puis s’évanouirent. Avec les premières lueurs de l’aube, Vénus se leva, lui faisant la plus belle des promesses. Celle d’un espoir au bout du chemin.

L’aube se lève avec Nuit. Sa sombre silhouette se dresse face au soleil l’accueillant. D’un geste élégant de la main, esquissant quelques signes cabalistiques, murmurant quelques paroles étranges, une nouvelle obscurité apparaît à ses cotés. Antarès, aux yeux de flammes, salue d’un hennissement la renaissance du soleil. D’un souple bond, les deux silhouettes ne font qu’une, et bientôt vogue sur la steppe à vive allure. Cette nuit a apporté un peu de paix au fond de cette âme tourmentée, aujourd’hui, elle sera un autre à nouveau, mais au fond de son cœur brille Espoir.

Une autre nuit se lève, où la lune, au sommet de sa grâce, emplit le ciel d’une douce lueur...
Nuit, où les étoiles, pour un soir, s’inclinent à leur tour devant Séléné…
Nuit, où les oiseaux ne semblent jamais trouver le sommeil…
Nuit, où le chaud souffle de l’été tourne la tête…
Nuit, où l’herbe mouillée tente nos pieds nus…
Nuit, où les arbres se mettent à chanter…
Nuit, éclatante de rire et de joie…

Nuit est là, elle aussi, au milieu d’une clairière d’une profonde forêt, Antarès à ses côtés. D’un signe, elle le congédie. Nuit, elle est encore Nuit. Mais son cœur est emplit de joie, pour une fois elle a réussi.
Un nœud se défait, un lacet glisse, une cape tombe au sol. Une fine jeune femme, revêtue de nuit se dresse au cœur d’une clairière. Une épingle s’enfuit, un chignon se défait, une bague s’échappe d’un doigt, des bottes abandonnent leurs pieds. Au rythme du vent, deux pieds marque une cadence qui fait battre le sang aux oreilles de Nuit. Une fleur sombre esquisse quelques pas, puis virevolte de plus en plus vite dans la nuit, dessinant sur le sol des arabesques compliqués. La tunique de Nuit devient lumière, quand elle se met à chanter.
Cette nuit peu l’importe qu’ils puissent l’entendre. Pour eux, elle est devenue El. Pour eux qu’elles espèrent rejoindre un jour, pour eux qu’elle pense reconnaître dans les étoiles, elle éclate de rire, et se laisse tomber au sol essoufflée et habillée de bleu nuit, car aujourd’hui tout simplement elle est heureuse.


« -Qui est nuit ? », demandèrent les enfants blottis devant la cheminée de la grande salle.
La vielle dame, confortablement assise dans un vieux fauteuil à bascule répondit :
« Nuit ?, mais tout le monde connaît la nuit. Pour moi, c’est une vielle amie que j’accueille avec joie, pour vous elle signifie peut-être encore un monstre sous votre lit. Tout le monde connaît la nuit. »
Le plus âgé d’entre eux, un jeune garçon brun aux grands yeux amandes la regarda. Aimée, elle s’appelait Aimée, cette vieille demoiselle aux cheveux gris et aux yeux malicieux, qui leur donnait de bonbons en cachette, les consolait et leur racontait des histoires étranges au sens caché, au coin de la plus grande cheminée du château, une fois la nuit tombée. Comme toujours son regard sans âge, pétillait, il savait qu’elle aimait les questions et qu’elle foulerait bientôt la terre des ancêtres d’après son père.
Alors il insista :
« - Mais Nuit est aussi une personne, n’est-ce pas ? »
Il sut aussitôt qu’il lui avait fait plaisir, lorsque ses yeux devinrent deux étoiles brillantes.
« - Nuit est une vieille amie pour moi, une jeune amie pour vous, comme je vous l’ai déjà dit. Nuit ne peux pas s’expliquer, elle doit être comprise. La seule chose, que je peux vous dire, est qu’elle sera toujours là protégeant vos secrets.»
Les enfants comprirent qu’ils n’auraient pas plus d’explication, une petite fille s’agita et énonça le souhait de tous :
« - Vous pouvez nous raconter une autre histoire ?»
La vielle dame sourit.
« - Il se fait tard pour vous comme pour moi, mes chers petits. Allez vous coucher. »

Les enfants s’en allèrent chacun à leur tour, après avoir salué la conteuse. L’aîné d’entre eux se retourna avant de franchir la porte. Il vit son seigneur donner le bras à la doyenne du château, il revit ses yeux, il croisa son regard, et il comprit Nuit. Il apprit aussi que la vielle dame ne mourait pas, tout au moins dans ce monde. Chose étrange, sa fidélité allait maintenant entièrement à nuit.


Qui est Nuit ? Avez-vous compris ? Vous croiserez peut-être, dans un monde ou un autre, Nuit ou quelqu’un l’évoquant. Un jour, peut-être, elle vous confiera son secret, tout en capturant votre cœur.


Quelques commentaires en provenance de l'ancien forum :
"c bo meme si c pa une petite histoire lol "

vouais c'etait moi qui avait mit ca lol mais bon on a toujours pa trouver la definition de ton oeuvre ^^

lol nn g tjrs pas trouvé.
Quand est-ce que tu mets la biographie que je t'es écrite sur le fofo?

bah je l'ai plus tu ma dit que t'avais fait une nouvelle modifier ^^ je doi encore l'avoir dans ma messagerie enfin y a interret pour moi mdr

ah bon je t dit ça?
Je croyais t'avoir dit que je pouvais la modifier si tu avais des choses à rajouter?
Autrement je l tjrs ss Word si tu l'as perdu ^^

bah je t'ai dit deux truc nouvo et tu ma dit ok jmodifie et jte le donne lol mais elle est deja nikel comme ca ^^

g complètement zappé dsl ^^'

maintenant il va falloir parler de son cousin toutouiop et de sa femme ^^

lol non faut parler de toutou et de sa femme adoré alyss je veut pa etre un cousin

parce que alyss a deux maris ^^?
toutouyoutix et toutoutiop ça va faire des histoires de famille

grrrr son mari c'est toutou c tou lol y a que toutou grrrrr toutouyoutix et le jumo benefique de toutouiop et toutouiop et le jumeaux malefique ^^

pov alyss.
Heureusemet qu'elle a sa tronçonneuse.
Une moitié de chaque toutou avec un peu de colle ça fera un bon mari^^.